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Der neue Bahnhof von Saargemünd

von Inge Franz 

 

 

Als wir am 2. Mai, einem Sonntag, mittags nach Saargemünd (französisch: Sarreguemines) kamen, wollten wir auch mal gucken, was der Umbau des Bahnhofs machte.

Von weitem schon sah man den Busbahnhof (Gare routière), der ein etwa 50 Meter langes Dach hatte, man sah aber keinen einzigen Bus. Wahrscheinlich kommen die Busse erst werktags, wahrscheinlich zwischen 8 und 16 Uhr.

Des Weiteren gibt es einen neuen Autoparkplatz, wo man gratis parken darf!

Der Bahnhof selbst wurde kaum erneuert, alles war wie vorher.

Im Bahnhofsgebäude war ein Aushang, betreffend die Umbauarbeiten. Da konnte man lesen:

"Votre pôle d'échanges multimodal de Sarreguemines

Pour faciliter vos déplacements nous investissons dans le futur

Un parvis redessiné et largement piétonnier, une gare routière entièrement réaménagée, une dépose minute fonctionnelle, un parking gratuit conçu pour 250 véhicules, et un abri vélos original de 36 places seront à votre disposition dès l'automne 2014."

Übersetzung: "Ihr multimodaler Austauschpol von Saargemünd.

Um Ihre Fortbewegung zu erleichtern, investieren wir in die Zukunft.

Ein neu designter und eher für Füßgänger gedachter Vorhof, ein Busbahnhof, der gänzlich neu angelegt wurde, ein funktionelles Minuten-Schließfach, ein Gratis-Parkplatz, der für 250 Fahrzeuge ausgelegt ist, und ein originaler Fahrradunterstand für 36 Plätze werden ab Herbst 2014 zu Ihrer Verfügung stehen."

Auf der rechten Seite war ein Plakat, auf dem man lesen konnte, wieviel Prozent von wem finanziert wurden.

Für mich als Benutzer von Zügen Richtung Deutschland, aber auch Strasbourg, hatte sich eigentlich nichts geändert. Es gab immer noch die alten Automaten und den Fahrkartenschalter mit mehr oder weniger netten Fahrkartenverkäufern, und einen Warteraum, der mit einer Kette verschlossen war, sowie etwa drei Sitzplätze für die Wartenden, weshalb ich neben einem Mann Platz nehmen musste, der wohl denken musste, ich wollte ihn anbaggern, …aber er beschäftigte sich die ganze Zeit mit seinem Smartphone, also es war alles okay.

Auch Gleis 1, wo immer die Saarbahn nach Saarbrücken fährt, war wie immer. Ich erblickte zwei Bahnbeamte, die außerhalb ihres Kabäuzchen eine rauchten und frage: "Pardon, les travaux pour le renouvellement de la gare, elles sont déjà terminées?"

Er fragte mich, was ich meine (ich weiß nicht mehr genau, was er auf Französisch sagte) und ich fragte, ob zum Beispiel der Bahnsteig erneuert worden war. Er verneinte, ich bedankte mich für die Auskunft, dann drückte er die Zigarette mit dem Schuh aus, und ging wieder in sein Gebäude. Auch sein Kollege ging mit.

Ich wartete am Bahnsteig, der laut Auskunft des älteren Ehepaares, das auf einer Bank am Bahnsteig saß und wahrscheinlich alten Zeiten nachtrauerte, als sie noch jeden Tag nach Deutschland fuhren, um zur Arbeit zu gehen, oder auf ihre Tochter warteten, die einen Job in Deutschland hatte … wer weiß?

Jedenfalls, das ältere Ehepaar, das auf einer Bank an Gleis 1 saß, sah sehr vertrauensvoll aus, dass ich ihnen vertraute. Obwohl doch auf dem Fahrplan überhaupt nichts von Saarbrücken stand, hätte ich ihnen gleich glauben sollen, dass der Zug wirklich käme.

Die Saarbahn kommt zuverlässig alle halbe Stunde, am Fahrkartenautomat kann man alle möglichen Tickets, auch etwa bis Völklingen kaufen.

Saarbrücken ist eine Brückenstadt … Brücke zwischen Frankreich und Deutschland.

Saargemünd stellt auch die Verbindung zu Deutschland und dem übrigen Europa her, wenn auch das westlich gelegen Forbach die Grenzstadt ist, über die die meisten ICE- bzw. TGV-Züge nach Paris fahren.

Einen ersten Eindruck von unserem Nachbarland Frankreich kann man auch auf der Bahnstrecke Saarbrücken-Sarreguemines bekommen ...

Inge Franz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En route à Gérardmer, un chemin très long et pénible

de Joachim Franz

 

Nous étions assis dans le petit restaurant indien proche de la gare de Strasbourg, devant un plat au curry excellent. Soudainement, deux jeunes hommes gesticulaient furieusement sur la rue. Ils faisaient des signes à d’autres gens éloignés, que nous ne pouvions pas voir. Notre première idée : Des marchants de drogues se donnent des signes pour savoir s’il n’y avait pas de policiers quelque part, et s’ils pouvaient échanger la marchandise contre l’argent. Pourtant, ce n’était pas cohérent, car une douzaine de jeunes hommes aux cheveux noirs apparaissaient dans la rue, peu après. La solution de la devinette : dans l’arrière-cour de la maison voisine, une mosquée appelait les croyants à la prière. A notre grande surprise, le propriétaire du restaurant jetait son tablier dans le coin et disparaissait pour aller à la mosquée, en emportant son garçon. Avec deux autres hôtes, nous étions assis à la table, absolument seuls. Dix minutes plus tard, il y avait au moins deux cent croyants musulmans dans la rue devant le petit restaurant indien. Le patron retournait dans son établissement avec son garçon.

 

Le jour avant, nous avions commencé notre voyage en train dans le ICE[1](Intercity Express) à Strasbourg. Le but était le lac de Gérardmer, situé très haut dans les Vosges. Arrivés à Strasbourg, il y avait la première déception. Nous ne pouvions louer une voiture. 40 euros : c’était le prix qu’il fallait payer au chauffeur de taxi pour aller de la gare à l’auberge de jeunesse située à la rivière du Rhin. C’était un soulagement qu’au moins la réservation de la chambre à deux lits allait bien.

 

S’ensuivait le lendemain le transfert à la ville allemande de Kehl, en autostop avec deux prêtres, avec l’intention et dans l’espoir de pouvoir dénicher une auto de louage. Notre recherche de la location de voitures était dramatique parce que deux semaines auparavant, elle avait changé l’emplacement, et parfois on nous envoyait à l’ancien endroit, et d’autres nous envoyaient au nouvel emplacement. L’apogée : Ici, à la location de voitures, on ne pouvait pas non plus nous louer une voiture. Mais c’est avec bon courage que nous retournions à Strasbourg en train, en traversant le Rhin. Nous devions faire un jeu de piste déroutant pour trouver le guichet des billets, entretemps nous cherchions du regard une location de voitures – pour dénicher enfin un billet pour Sélestat[2]. Dans le compartiment, nous observions avec amusement une grande famille maghrébine. Le « prince » qui avait trois ans, tyrannisait sa sœur et ses parents. Nous avons reconnu : Ici, on élève un macho.

 

De Sélestat, on allait ensuite à St. Dié, en bus. A mi-chemin, nous voyions la localité fameuse de St.-Marie-aux-Mines, qui se trouvait déjà dans les Vosges, qui était pourtant maintenant devenue inutilisable. L’exploitation des mines d’argent avait cessée déjà il y a quelques siècles. La vieille ville offre aux visiteurs quand même toujours l’image homogène de maisons bourgeoises aisées.

 

Plongé dans la contemplation des beautés du paysage des montagnes moyennes , je devais penser à ce que j'avais lu chez Peter Sloterdijk pendant le voyage : « L'ardeur de Dieu. De la lutte des monothéismes ». Quand l' oeil a vu assez de choses, l' oeil intérieur s'
annonce pour dire un mot. Peter Sloterdijk, le philosophe à la mode de notre temps, s'occupe avec la parabole de Lessing en détail. A mon avis, Sloterdijk suit cette image sans la critiquer. Je pense qu'il serait possible que chacun des trois anneaux est faux. Et alors ?

 

Derrière un tunnel qui mesurait 6 kilomètres, nous atteignions finalement St. Dié avec ses 25000 habitants, et nous nous installions dans l'hôtel qui avait été bâti après la guerre. Vers la fin de la Deuxième Guerre Mondiale St. Dié avait beaucoup souffert par le bombardement allemand, mais la gare respire l'atmosphère de grand style du fin de siècle français élégant.

 

Nous avons quand même continué notre voyage à notre but, le lac de Gérardmer, situé à une hauteur de 660 mètres, le lendemain matin, en bus.

 

Pendant le voyage mes pensées se concentraient de nouveau sur le traité de Sloterdijk : « Avec cette diagnose, on ne pourrait pas du tout traiter que des contorsions sexuelles-pathologiques, qu'on avait imposées sur les formes de vie chrétiennes pendant un et demi millénaires. »

 

A mon avis, Sloterdijk devrait expliquer les contorsions pathologiques sexuelles en détail.

 

Quand nous arrivions au lac de Gérardmer à midi, le séjour dans l'hôtel de style 'L' Aubergeade' nous dédommageait de nos peines. Là, nous prenions le déjeuner.

 

La recherche d'une chambre d'hôtel était difficile. Le patron de l'hôtel L' Aubergeade était très gentil et serviable. Il téléphonait sans cesse, jusqu'à ce qu'il puisse trouver une chambre située à sept kilomètres de distance du lac de Gérardmer. Un taxi nous portait à un endroit où nous pouvions faire la sieste d'après-midi bien méritée.

 

Plus tard, nous faisions une pause-café sur le Lac de Longemer qui était dans le voisinage. Avec auto-stop, nous atteignions, de nouveau, notre but longtemps attendu, au Lac de Gérardmer. La chauffeuse première voiture qui nous emmenait, était d'accord de faire un échange de maison de vacances de son domicile dans la région du Lac de Gérardmer avec notre maisonnette dans la vallée d' Aoste. Quand nous changions de voiture, Maria pouvait faire des photos de la cascade idyllique.Arrivés au bord du lac, nous entreprenions un circuit en bateau. Une guide pieds nus, une grande jeune fille d'à-peu-près 18 ans, présentait ses avis sur le lac, qu'elle avait certainement appris par cœur, au groupe qui comptait environ 50 voyageurs. Elle expliquait que le lac était né par une chute de terre dans le ravin, formant ainsi un remblai, il y a plusieurs millénaires. De cette manière, le lac dans la forêt d'une longueur d'environ deux kilomètres était né. Elle disait que le plus grand poisson qu'on ait jamais trouvé dans le lac pesait 60 kilogrammes.

 

Pas loin de la rive du lac, nous découvrions le nouveau casino avec une architecture très futuriste qui brillait dans le soleil.

 

Comme la température de l'eau était de 18 degrés, nous ne voyions pas beaucoup de nageurs.

 

Au retour à notre hôtel, notre principe d'auto-stop n'était pas couronné de succès.Nous marchions les sept kilomètres jusqu'à notre hôtel à pied, non sans visiter sur le passage une petite boutique de pierres précieuses. Ce qui nous impressionnait surtout, c'étaient les nids d'améthystes verts qui mesuraient quelques mètres, d'origine brésilienne.

 

Le 18 août 2014, un lundi, était entièrement voué au retour à Francfort. A 9 heures, le bus nous emmenait jusqu'à la ville de Munster, à travers le ravin des Hauts-Vosges. Un voyage aventureux ! Sur la place du marché, nous pouvions prendre des photos de neuf cigognes sur les toits des belles maisons bourgeoises.

 

A cette occasion, la voix de Sloterdijk s'imposait de nouveau  à mon esprit. Dans son livre, on peut lire : « Globalisation, cela veut dire que les cultures se civilisent entre eux. Le jugement dernier débouche dans le travail de tous les jours. L' apocalypse devient le report sur l'état de la nature et un protocole sur la situation des droits de l'homme. » Je pense que cela représente un espoir d'imposteur, sans fondement.

 

Un vieil homme gentil avec son grand-fils à bord nous emmenait à la gare plus proche, la gare de Colmar. Il nous racontait que la ligne de séparation avait éloigné jadis les deux fractions de sa famille, au temps de l'occupation par les nazis, il y a 70 ans. Un beau-frère de lui s'était joint aux forces de libération de De Gaule, en pénétrant jusqu'aux régions de la France dominées par la Résistance ; tandis que l'autre beau-frère s'était décidé à joindre le SS criminel.

 

A partir de Colmar, il fallait changer de train cinq fois, pour arriver à Francfort, et nous devions compter avec un retard. Pourtant, par la permission de la Deutsche Bahn[3], nous pouvions utiliser l'ICE gratuitement, sans payer un supplément.

 

Une des impressions nouvelles de la France est, avant tout, le voyage hallucinant sur

les hautes rues des Hauts-Vosges avec les vues dramatiques dans des vallées abyssales.


[1]              Intercity Express – correspond au TGV en France.

 

[2]              Schlettstadt en allemand.

 

[3]              Chemins de fer allemands (entreprise)

 


 

Der mühevolle Weg zum See Gérardmer

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von Joachim Franz

 

Wir saßen in dem kleinen indischen Restaurant unweit vom Straßburger Hauptbahnhof bei einem ausgezeichneten Curry-Gericht. Plötzlich gestikulierten zwei junge Männer wild auf der Straße. Sie gaben Zeichen zu weit entfernt stehenden Personen, die wir nicht sehen konnten. Unser erster Gedanke: Da geben sich Drogenhändler Zeichen, ob die Luft rein sei und sie die Ware gegen Geld tauschen könnten. Dazu passte aber nicht, dass kurze Zeit später die Straße mit etwa zwei Dutzend dunkelhaarigen jüngeren Männern gefüllt war. Des Rätsels Lösung: Im Hinterhof des Nachbarhauses rief eine Moschee zum Gebet. Zu unserer Verwunderung warf unser Wirt die Schürze hin und verschwand mitsamt dem Ober zum Moscheegang. Mit zwei weiteren Gästen saßen wir mutterseelenallein am Tisch. Zehn Minuten später standen mindestens 200 muslimische Gläubige in der Straße vor dem kleinen indischen Restaurant. Der Wirt kehrte mit seinem Ober in sein Etablissement zurück.

 

Am Vortag hatten wir von Frankfurt aus im ICE die Reise nach Straßburg angetreten. Ziel war der hoch in den Vogesen gelegene See von Gérardmer. In Straßburg angekommen, gab es die erste Enttäuschung. Wir konnten keinen Mietwagen bekommen. Allein 40 Euro mussten wir für das Taxi aufwenden, um vom  Bahnhof zur am Rheinufer gelegenen Jugendherberge zu gelangen. Tröstlich, dass die Vorbestellung eines Doppelzimmers gelungen war. Es folgte am nächsten Tag der Transfer per Anhalter mit zwei Priestern ins deutsche Kehl mit der Absicht und in der Hoffnung, dort einen Mietwagen zu ergattern. Die Suche nach einer Autovermietung gestaltete sich dramatisch, weil vor zwei Wochen die Autovermietung ihren Standort verlegt hatte, und wir teils zum alten Standort und teils zum neuen gelotst wurden. Die Pointe: Auch diese Autovermietung konnte uns keinen Wagen überlassen. Doch guten Mutes fuhren wir mit einem Lokalzug von Kehl über den Rhein zurück nach Straßburg. Dort hatten wir eine verwirrende Schnitzeljagd nach einem Fahrkartenschalter hinter uns zu bringen, zwischendurch immer mal wieder nach 'ner Autovermietung fahndend, um schließlich eine Fahrkarte nach Schlettstadt (Sélestat) zu ergattern. Im Abteil beobachteten wir amüsiert eine maghrebinische Großfamilie. Der dreijährige "Prinz" tyrannisierte Schwestern und Eltern. Wir erkannten: Hier wird ein Macho großgezogen.

 

Von Schlettstadt aus ging's mit dem Bus weiter nach St. Dié. Auf halbem Wege schon in den aufsteigenden Vogesen der berühmte, jetzt aber funktionslose Ort St.-Marie-aux-Mines. Der Silber-Bergbau ist hier schon seit Jahrhunderten eingestellt. Die Altstadt bietet aber noch ein geschlossenes Bild von wohlhabenden Bürgerhäusern.

 

Versunken in die Schönheiten der Mittelgebirgslandschaft musste ich dann und wann an Lesefunde meiner Reiselektüre Peter Sloterdijk "Gottes Eifer. Vom Kampf der Monotheismen" denken. Wenn das Auge sich satt gesehen hat, meldet sich das innere Auge zu Wort. Peter Sloterdijk, der Modephilosoph unserer Zeit, beschäftigt sich lang und breit mit der Lessing'schen Parabel. Für mich folgt Sloterdijk kritiklos diesem philosophischen Bild. Ich denke, es könnte doch auch sein, dass jeder der drei Ringe ein falscher ist. Was dann?

 

Hinter einem sechs Kilometer langen Tunnel erreichten wir schließlich St. Dié mit seinen 25000 Einwohnern und installierten uns in einem nach dem Weltkrieg neu erbauten Hotel. Gegen Ende des Zweiten Weltkrieges hatte St. Dié stark unter deutscher Bombardierung gelitten, aber der Bahnhof atmete die großzügige Atmosphäre des eleganten französischen Fin de Siècle aus.

 

Die am nächsten Morgen erfolgende Weiterfahrt zu unserem Ziel, dem See von Gérardmer, in 660 Meter Höhe gelegen, fand dann aber doch wieder mit einem Bus statt.

 

Bei der Fahrt schweiften meine Gedanken erneut zur Sloterdijk'schen Abhandlung ab. Sloterdijk: "Unter dieser Diagnose wären keineswegs nur die sexualpathologischen Verzerrungen abzuhandeln, die über anderthalb Jahrtausende den christlichen Lebensformen aufgezwungen waren."

 

Sollte doch Sloterdijk die sexualpathologischen Verzerrungen mal en Détail aufzeigen.

 

Zur Mittagszeit dort angekommen, entlohnte uns der Aufenthalt im stilvollen Hotel "L'Aubergeade". Die Suche nach einem Hotelzimmer gestaltete sich sehr schwierig. Der Wirt war jedoch so nett und hilfsbereit. Er telefonierte pausenlos, bis er für uns ein Zimmer sieben Kilometer außerhalb des Ortes finden konnte. Ein Taxi brachte uns zur wohlverdienten Mittagsruhe. Später hielten wir am nahe gelegenen Lac de Longemer eine Kaffeepause ab. Per Anhalter ging's am nächsten Morgen wieder zu unserem so lange angegangenen Ziel. Das erste Auto, das uns mitnahm, brachte die Anbahnung eines Ferienhaus-Tausches mit unserer Hütte im Aostatal gegen ein Ferienhaus im See-Gérardmer-Gebiet. Maria konnte beim Autowechsel erst einmal die idyllischen Wasserfälle fotografieren. Am See angekommen, unternahmen wir eine Bootsrundfahrt. Eine barfuß laufende Fremdenführerin im gerade vollendeten Teenager-Alter mit nackten Beinen, stellte in Schulmädchen-Manier auswendig gelernte Äußerungen über den See vor rund fünfzig Mitfahrenden vor. Der See sei entstanden, indem vor Tausenden von Jahren ein Erdsturz einen Wall in der Schlucht gebildet hätte und es so zur Aufstauung des rund zwei Kilometer langen Waldsees gekommen sei. Der größte Fisch, der je hier gefangen wurde, hätte sechzig Kilogramm gewogen. Ein Schönheitsfehler: Nicht weit vom Ufer entdeckten wir ein in sehr modernistischer Architektur aufgeführtes neues Casino.

 

Da die Wassertemperatur nur 18 Grad betrog, sahen wir nur wenige Schwimmer. Bei der Rückkehr zu unserem Hotel hatten wir mit unserem Anhalterprinzip wenig Glück. Wir legten die sieben Kilometer in drei Stunden zu Fuß zurück, nicht ohne auf halben Weg eine Edelstein-Verkaufsstelle zu besuchen. Hier beeindruckten vor allem meterhohe grüne Amethyst-Nester aus Brasilien. Den Abend verbrachten wir im Hotelzimmer vor dem Fernseher.

 

Der 18. August 2014, ein Montag, war ganz der Rückkehr nach Frankfurt gewidmet. Um 9 Uhr früh nahm uns der Bus in abenteuerlicher Fahrt durch die Schlucht der Hoch-Vogesen ins romantische Munster mit. Auf dem Marktplatz konnten wir auf den Dächern der schönen Bürgerhäuser neun Störche fotografieren.

 

Da drängte sich erneut ein Splitter aus Sloterdijks Büchlein auf. "Globalisierung heißt", so bei Sloterdijk, "die Kulturen zivilisieren sich gegenseitig. Das Jüngste Gericht mündet in die alltägliche Arbeit. Die Offenbarung wird zum Umweltbericht und zum Protokoll über die Lage der Menschenrechte." Ich denke, das ist ja eine hochstaplerische Hoffnung ohne Grundlage.

 

Ein netter älterer Herr mit Enkel an Bord nahm uns in seinem Auto zur nächsten Bahnstation, dem Bahnhof von Colmar, mit. Durch ihn erfuhren wir von der Trennlinie, die zur Nazi-Besatzungszeit vor siebzig Jahren unter der elsässisschen Bevölkerung mitten durch die Familien lief. Ein Schwager schloss sich, indem er sich zum Résistance-Frankreich durchschlug, den De Gaule'schen Befreiungskräften an, der andere entschied sich für den Anschluss an die verbrecherische SS.

 

Von Colmar musste in etwa fünf Stunden Rückfahrt nach Frankfurt fünfmal umgestiegen werden, eine Verspätung hingenommen werden, die aber von der Bundesbahn durch Verladung in einen ICE-Zug mehr als entschädigt wurde.

 

Als neue Eindrücke über Frankreich bleiben vor allen Dingen die atemberaubende Fahrt über die Höhenstraßen der Hoch-Vogesen mit den dramatischen Blicken in abgrundtiefe Täler in Erinnerung.

 

 

 

 

Chères lectrices

Chers lecteurs

 

dans l'ensemble de mon blog  lokalglobal.de, une nouvelle rubrique sera créée, notamment La voix de Sarreguemines.

 

J'ai passé toute ma vie à Francfort / Main, mais déjà depuis 1956, après un voyage à Paris, j'ai été attiré par l'être et l' œuvre des français et de la France.

 

Longtemps, pendant plus de 20 ans, j'avais loué une maison dans le voisinage, proche de Sarreguemines, à Kalhausen. Je crois que je peux dire de moi que je suis francophile.

 

J'ai fait plus de 60 voyages dans la capitale de la France, et j'ai passé mes vacances en Normandie et à la Mer Méditerranée. Les Alpes Françaises ne me sont pas inconnues.

 

Ma fille Inge Franz a étudié les langues romaines, et spécialement linguistique et littérature française, espagnole, italienne et anglaise à l'Université de Kassel, d'Angers et de Francfort /Main.

 

Dans la poursuite de l'idée européenne, la tâche d'éditer un site bilingue pour vous, chères lectrices et lecteurs entre la Sarre et la Blies, m'a enthousiasmé.

 

Dans l'Hôtel de Ville, j'ai déjà fait un contact il y a quelques semaines, et j'avais visité le musée de la Faïence à Sarreguemines.

 

Une surprise agréable étaient les prix modérés et l'hospitalité dans l'hôtel Amadeus, près de la gare.

 

J'ai aussi fait la connaissance du Saint Nicolas de votre commune, Monsieur Muller.

 

Je salue spécialement ici l' honorable maire Monsieur Lett. député de l'Assemblée Nationale.

 

À une bonne amitié

 

Votre

 

Joachim Franz

éditeur

 

Voix de Sarreguemines

 

Kriftel, le 3 août 2013

 

 


 

Liebe Leserinnen,

Liebe Leser,

 

von meinem Blog lokalglobal.de soll jetzt noch als Unter-Rubrik der Blog La voix de Sarreguemines ins Leben gerufen werden.

 

Ich habe mein ganzes Leben in Frankfurt am Main verbracht, aber schon 1956 wurde ich nach einer ersten Reise nach Paris vom französischen Wirken und Wesen angezogen.

 

Lange, über 20 Jahre, hatte ich in der Nachbarschaft von Sarreguemines, Kalhausen, ein Ferienhaus gemietet. Mit Recht kann man mich als frankophil bezeichnen. Mehr als sechzig Reisen führte mich in die Landeshauptstadt, und Ferien verbrachte ich sowohl in der Normandie als auch am Mittelmeer. Die französischen Alpen sind mir nicht unbekannt. Meine Tochter Inge Franz (M.A.) hat Romanistik in Kassel, Angers und Frankfurt am Main studiert und wird meine in Deutsch geschriebenen Artikel in Französisch übersetzen.

 

In Verfolgung der europäischen Idee reizt es mich, eine zweisprachige Homepage für Sie, lieber Leserinnen und Leser zwischen Saar und Blies, herauszubringen.

 

Im Rathaus habe ich vor einigen Wochen bereits vorgesprochen und das herrliche Porzellanmuseum besichtigt.

 

Eine positive Überraschung war auch die Gastlichkeit und die soliden Preise bei der Übernachtung im Hotel Amadeus in der Nähe des Bahnhofs.

 

Auch den Nikolaus ihrer Gemeinde, Monsieur Muller, habe ich ebenfalls kennen gelernt.

 

Ein besonderer Gruß gilt an dieser Stelle Ihrem verehrungswürdigen Bürgermeister Monsieur Lett, Parlamentsabgeordneter in der Nationalversammlung in Paris.

 

Auf gute Freundschaft!

 

Ihr

 

Joachim Franz

Herausgeber

 

Voix de Sarreguemines

 

Kriftel, den 3. August 2013

 


 

Frankreich-Reise Ende Juli 2013

 

In Saarbrücken wollten Inge und Jochen die Stadtbahn bis Sarreguemines (Saargemünd) nehmen. Aber sie hatte Verspätung und deshalb nahmen sie lieber den Zug. Nach einer halben Stunde etwa waren sie in Saargemünd.

 

Dort gingen sie direkt zum Hotel Amadeus und konnten noch ein Hotelzimmer für 75 Euro bekommen. Es lag im 1. OG und hatte ein großes und ein kleines Bett, einen Schrank und einen Stuhl, dazu ein separates Klo und ein Bad mit Dusche.

 

Die Bahnhofsstraße hat mehrere Geschäfte: Bäckerei, Versicherung, mehrere Cafés, eines davon ist sogar eine Musikbar, ein Schreibwarengeschäft und ein oder zwei Restaurants. Gegenüber vom Bahnhof befindet sich eine Auto-Ecole (Fahrschule), die es schon vor etwa 40 Jahren dort gab.

 

Sie ruhten sich erst einmal aus und guckten Fernseher.

 

Dann ging Inge zum Intermarché und kaufte Karottensalat, Cornichons, Crème Fraîche, Baguette (beim Bäcker) und Weißwein, Camembert usw.

 

Der Intermarché ist ziemlich groß und man kann dort fast alles kaufen: Wäsche, Kleider, Haushaltsartikel, Essen, Getränke. Inge brauchte eine halbe Stunde, bis sie alles gefunden hatte. Aber frische Milch gab es leider nicht, dafür aber zwei Regale mit spanischen Lebensmitteln, ein halbes Regal mit türkischen und orientalischen Lebensmitteln und etwa vier Regalreihen mit Bier und Wein. Außerdem eine 20 Meter lange Fleischtheke, eine Käsetheke und eine Theke für Meerestiere und Fische.

 

Inge wollte noch einen Kaffee am Automat für 40 Cent kaufen, aber irgendwie ging es nicht. Sie dachte dann, es wäre doch besser, später Wein zu trinken und Wasser, bei der Hitze.

 

In Frankreich ist alles anders: Die Bürgersteige sind rot gestrichen, wenn auch die Farbe langsam nachlässt, und sie sind viel niedriger als in Deutschland und bestehen meist aus Asphalt. Die Fahrkartenautomaten sind ganz anders, was manch einen zur Verzweiflung bringen kann: Es gibt einen Knopf, den man drehen muss, um auf das Feld am Computer zu kommen, das man auswählen will. Wenn man es gefunden hat, muss man es validieren, d.h. man muss auf den Knopf drücken, dann muss man die anderen Optionen angehen, aber man muss auch Französisch können, um es zu verstehen. Wenn man dann endlich beim Ticket ist, braucht man entweder ganz viel Kleingeld oder eine Kreditkarte. Bei manchen Automaten kann man noch nicht einmal mit Kleingeld zahlen. Aber zum Glück war der Schalter auch offen, und wir konnten dort Fahrkarten nach Kalhausen kaufen.

 

Inge und Jochen wollten in einem Café frühstücken, aber um 8 Uhr waren noch alle geschlossen. Sie kauften Croissants beim Bäcker und konnten dann im Hotel im Frühstücksraum Kaffee trinken, der in einer Thermoskanne war. Das gesamte Frühstück hätte 9 Euro gekostet und bestand aus Schinken, Käse, Marmelade, Brot, Müsli und Früchten.

 

Sie saßen dann eine Stunde in dem Raum, nachdem Jochen mehrere Zeitungen nebenan gekauft hatte, aber Inge holte beim Norma noch Crème fraîche, welche Jochen zusammen mit dem Baguette aß, im Frühstücksraum. I

 

Im Schreibwarengeschäft erfuhren sie übrigens, dass es keine Mehrwertsteuer auf Zeitungen und Zeitschriften gibt in Frankreich, und dass der französische Staat manche Zeitungen (Le Monde) auch finanziell unterstützt hat, und kostenlos Zeitungen an Schulen verteilen ließ !

 

Auf Lebensmittel gibt es in Frankreich etwa 5,5 % Mehrwertsteuer und auf Luxusartikel 20 % MWSt (TVA).

 

In Luxemburg beträgt die Mehrwertsteuer übrigens 3 % (auf alles, also 1 % für jeden Prinzen – nämlich die drei Söhne des luxemburgischen Großherzogs, der auch eine Tochter hat).

 

Nach dem Frühstück (Jochen schlug der Frau an der Rezeption noch vor, bei dem neu zu gründenden „Voix de Sarreguemines“ mitzuarbeiten, als Reporterin vor Ort mit Französischkenntnissen) gingen sie zum Rathaus, wo Inge im Fundbüro nach dem verlorenen Schlüsselbund gucken wollte. Nach einigen Runden durch das Rathaus, wobei Inge sich mehrmals verlief und auch mal aus dem Haus hinausging und nicht wieder rein konnte, und nach mehrmaligem Fragen bei verschiedenen Angestellten des Rathauses fand sie endlich den Raum, wo auch das Fundbüro war. Die Dame sagte, sie würde mal gucken und kam mit einem Schuhkarton zurück, in dem sich mehrere Brief-Kuverts befanden. Sie guckte ein bisschen und sagte dann, es wäre wohl nichts dabei.

 

Am Eingang des Rathauses fragten sie, wo ein Internet wäre. Der Mann am Empfang sagte, das wäre in der Mediothek. Ein anderer Mann, der auch dort stand und alle gut kannte, sagte, er wisse den Weg und wolle sie dorthin bringen.

 

Der Mann am Empfang war auch bereit, der Zeitschrift mitzuteilen, dass sie ein Exemplar an den ZEILSHEIMER ANZEIGER schicken sollten, weil Jochen Journalist ist. Alle waren sehr freundlich und entgegenkommend.Man könnte gerade meinen, sie wären die einzigen Touristen in Saargemünd und alle wären total auf sie angewiesen (was in Touristengegenden wie Mallorca etwa ja bekanntlich nicht so der Fall ist, naja, es kommt drauf an)

 

Auf dem Weg dorthin erzählte der Mann, er wäre der offizielle Nikolaus von Saargemünd und würde vor Weihnachten in mehr als 40 Kindergärten gehen. Er war sehr nett und erzählte viel von sich. Jochen gab allen Visitenkarten.

 

Die Mediathek in der Einkaufspassage würde erst um 10 Uhr öffnen, deshalb beschlossen sie, doch gleich zum Bahnhof zu gehen, denn der Zug würde um 10.10 Uhr abfahren.

 

Sie konnten ihr Gepäck an der Rezeption des Hotels abstellen.

 

Am Bahnhof kaufte Jochen die Fahrkarten am Schalter. Der Zug hielt bis Kalhausen nicht. Und die Fahrt war sehr romantisch.Am Bahnhof von Kalhausen gab es einen Bahnbediensteten, der aber, wie Inge wusste, weder Fahrkarten verkaufen noch Auskunft geben konnte. Zum Glück gab es aber dort eine gut erhaltene Toilette.

 

Sie gingen zur Mühle in Weidesheim, weil sie die Besitzer kannten. Frau Massek war zum Glück zuhause und bat sie herein. Sie servierte ihnen Kaffee, und später Käsebrote und Apfelsaft, und Jochen konnte dort im Internet surfen.

Frau Massek rief auch Edgard Nussbaumer an, der herunterkam und sie redeten eine Stunde lang. Edgard erzählte, dass sein Bruder Eric nicht mehr Bauer wäre und alles an sein Sohn verkauft hätte, der jetzt zusammen mit Edgard die Landwirtschaft (Kühe, Mais, Raps usw.) betreibt.

 

Inge machte noch einen Spaziergang zu den Häusern, wo sie früher gewohnt hatten. Dabei sah sie jemand mit dem Traktor vorbei fahren, wahrscheinlich Edgard oder sein Neffe, der mit ihm zusammen jetzt die ganze Landwirtschaft betrieb …

 

Dann fuhren sie mit dem Zug um 13.36 Uhr wieder nach Saargemünd, holten ihr Gepäck und fuhren mit demselben Zug, der aus Strasbourg und Kalhausen kam, wieder nach Saarbrücken. Jochen fragte noch am Schalter, ob sie bestraft würden, wenn sie keine Fahrkarten hätten, aber der Schalterbeamte konnte ihm diesbezüglich keine Auskunft erteilen. Der Bahnhofsvorsteher jedoch sagte, es würde nichts passieren. Es kam auch kein Kontrolleur, und in Saarbrücken konnten sie dann ganz normal mit dem Zug nach Frankfurt fahren, wo die gemeinsame Reise endete.

 

Im Zug trafen sie einen Thailänder und eine Thailänderin, die nach Thailand fliegen wollten vom Flughafen Frankfurt. Der Thailänder redete die ganze Zeit, über chinesische Philosophie, und über vieles mehr.

 

Jochen bot auch dem Thailänder (intelligenter Student mit guten Deutschkenntnissen) eine Mitarbeit bei „Voix de Sarreguemines“ an und gab ihm den ZEILSHEIMER ANZEIGER. Das wäre auch interessant für den Thailänder, weil er sich für Wein interessierte. Seine Freundin war in Thailand Sommelière gewesen war und jetzt auch in Deutschland studierte, aber sie konnte nicht so gut Deutsch, nur Englisch.Am Flughafen stiegen beide aus mit ihren großen Koffern und gingen auf die weite Reise nach Thailand, die pro Person etwa 1200 Euro (nur für den Flug) gekostet hatte.

 

 

 


 

 

Der neue Bahnhof von Saargemünd

von Inge Franz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Als wir am 2. Mai, einem Sonntag, mittags nach Saargemünd (französisch: Sarreguemines) kamen, wollten wir auch mal gucken, was der Umbau des Bahnhofs machte.

Von weitem schon sah man den Busbahnhof (Gare routière), der ein etwa 50 Meter langes Dach hatte, man sah aber keinen einzigen Bus. Wahrscheinlich kommen die Busse erst werktags, wahrscheinlich zwischen 8 und 16 Uhr.

Des Weiteren gibt es einen neuen Autoparkplatz, wo man gratis parken darf!

Der Bahnhof selbst wurde kaum erneuert, alles war wie vorher.

Im Bahnhofsgebäude war ein Aushang, betreffend die Umbauarbeiten. Da konnte man lesen:

 

 

 

 

 

 

"Votre pôle d'échanges multimodal de Sarreguemines

 

 

 

 

 

Pour faciliter vos déplacements nous investissons dans le futur

Un parvis redessiné et largement piétonnier, une gare routière entièrement réaménagée, une dépose minute fonctionnelle, un parking gratuit conçu pour 250 véhicules, et un abri vélos original de 36 places seront à votre disposition dès l'automne 2014."

Übersetzung: "Ihr multimodaler Austauschpol von Saargemünd.

Um Ihre Fortbewegung zu erleichtern, investieren wir in die Zukunft.

Ein neu designter und eher für Füßgänger gedachter Vorhof, ein Busbahnhof, der gänzlich neu angelegt wurde, ein funktionelles Minuten-Schließfach, ein Gratis-Parkplatz, der für 250 Fahrzeuge ausgelegt ist, und ein originaler Fahrradunterstand für 36 Plätze werden ab Herbst 2014 zu Ihrer Verfügung stehen."

Auf der rechten Seite war ein Plakat, auf dem man lesen konnte, wieviel Prozent von wem finanziert wurden.

Für mich als Benutzer von Zügen Richtung Deutschland, aber auch Strasbourg, hatte sich eigentlich nichts geändert. Es gab immer noch die alten Automaten und den Fahrkartenschalter mit mehr oder weniger netten Fahrkartenverkäufern, und einen Warteraum, der mit einer Kette verschlossen war, sowie etwa drei Sitzplätze für die Wartenden, weshalb ich neben einem Mann Platz nehmen musste, der wohl denken musste, ich wollte ihn anbaggern, …aber er beschäftigte sich die ganze Zeit mit seinem Smartphone, also es war alles okay.

Auch Gleis 1, wo immer die Saarbahn nach Saarbrücken fährt, war wie immer. Ich erblickte zwei Bahnbeamte, die außerhalb ihres Kabäuzchen eine rauchten und frage: "Pardon, les travaux pour le renouvellement de la gare, elles sont déjà terminées?"

Er fragte mich, was ich meine (ich weiß nicht mehr genau, was er auf Französisch sagte) und ich fragte, ob zum Beispiel der Bahnsteig erneuert worden war. Er verneinte, ich bedankte mich für die Auskunft, dann drückte er die Zigarette mit dem Schuh aus, und ging wieder in sein Gebäude. Auch sein Kollege ging mit.

Ich wartete am Bahnsteig, der laut Auskunft des älteren Ehepaares, das auf einer Bank am Bahnsteig saß und wahrscheinlich alten Zeiten nachtrauerte, als sie noch jeden Tag nach Deutschland fuhren, um zur Arbeit zu gehen, oder auf ihre Tochter warteten, die einen Job in Deutschland hatte … wer weiß?

Jedenfalls, das ältere Ehepaar, das auf einer Bank an Gleis 1 saß, sah sehr vertrauensvoll aus, dass ich ihnen vertraute. Obwohl doch auf dem Fahrplan überhaupt nichts von Saarbrücken stand, hätte ich ihnen gleich glauben sollen, dass der Zug wirklich käme.

Die Saarbahn kommt zuverlässig alle halbe Stunde, am Fahrkartenautomat kann man alle möglichen Tickets, auch etwa bis Völklingen kaufen.

Saarbrücken ist eine Brückenstadt … Brücke zwischen Frankreich und Deutschland.

Saargemünd stellt auch die Verbindung zu Deutschland und dem übrigen Europa her, wenn auch das westlich gelegen Forbach die Grenzstadt ist, über die die meisten ICE- bzw. TGV-Züge nach Paris fahren.

 

Einen ersten Eindruck von unserem Nachbarland Frankreich kann man auch auf der Bahnstrecke Saarbrücken-Sarreguemines bekommen ...

 

Inge Franz